Et il m’offrit pour la seconde fois ce même livre. Emballé dans un paquet cadeau. Il l’avait récupéré dans la bibliothèque de ma petite chambre d’étudiant. Et l’avait emballé comme si il me l’offrait pour la première fois. Il me dit: « lis le et relis le encore, ce livre est magique. Il est tout. Ce que je peux t’offrir de mieux. Il t’ouvriras toutes les portes de la vie. »
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Jean MURE était un de ces hommes de petite taille à qui on ne pouvait rien refuser. Du haut de ses 1m55 il c’était créer au fil de sa vie un solide réseau professionnel. Son truc à lui c’était le batîment. Il aimait construire batir et déconstruire. Sentir la poussière de ciment et faire couler le béton. Il aimait parler du prix des parpaings avec ses fournisseurs et des nouveaux modèles de panneaux électrique. Un jour qui n’était pas comme un autre vu arriver sur le chantier, son fils unique prénommé Framboisier. Framboisier lui aimait la comptabilité, adorait les chiffres et détestait le beton. Son bureau climatisé était le seul endroit sur terre ou Framboisier se sentait à l’aise. Tout les deux étaient complémentaire même si Framboisier avait conscience que son père n’était plus qu’un dinosaure dans son domaine. Framboisier avait sans cesse à l’esprit qu’il devait apporter sa touche de modernité à l’entreprise familial même si cela déplaisait à Jean. Un nouveau stylo par ici, de nouveau niveaux par là, une calculatrice ou un téléphone mobile pour Jean était déjà d’énorme avancement dans cette petite entreprise.
A suivre…